Alerter, Masser, Défibriller : les 3 clés pour sauver des vies en cas de malaise cardiaque
J’identifie
Comment reconnaître un arrêt cardiaque? La personne ne parle pas et ne répond pas aux stimulations, ni à la voix ni au toucher. Elle ne respire pas: son ventre ne bouge pas et aucun air ne sort de sa bouche. Je commence alors un massage cardiaque, tout en prévenant ou en faisant prévenir les secours.
J’alerte
Je compose le 112 avec mon téléphone, même si je n’ai pas de réseau avec mon opérateur. Je mets le haut-parleur sur mon téléphone posé au sol, je précise mon adresse et je réponds aux questions, sans interrompre le massage cardiaque.
Je masse
Je me positionne contre la personne, les deux bras tendus, et j’appuie avec mes deux mains sur la poitrine du patient. J’appuie vite et fort! Je comprime à un rythme d’environ 100 compressions par minute au rythme du tube des Bee Gees “Staying alive”. Je n‘arrête jamais un massage cardiaque tant que les secours ou un autre témoin n’ont pas pris le relais. Et je ne pratique pas de bouche-à-bouche.
Je défibrille
Je colle les électrodes sur le torse, comme indiqué sur celles-ci ou sur l’appareil. Puis j’écoute les consignes audio délivrées par le défibrillateur. Ils sont principalement situés dans les espaces publics, stades, collèges, grandes surfaces, copropriétés…. On peut les localiser sur l’application Staying Alive.
Je m’inscris
Pour être prêt à intervenir en cas d’alerte vitale, je télécharge l’application Staying Alive et je m’inscris, en joignant une photo d’une attestation de formation. Je laisse activées la localisation et l’autorisation de notification. Les sapeurs-pompiers pourront m’activer si une urgence se présente à proximité. Je reste néanmoins libre de refuser la mission.